Cette phrase, je l’entends assez fréquemment à propos de mon atelier d’écriture Dansons avec les mots. « C’est bien! C’est pas marketing… »
Pourtant je vous assure que si j’ai mis en place cet atelier d’écriture, c’est bien pour en tirer des revenus. Et d’ailleurs les personnes qui me disent « C’est bien! c’est pas marketing… » achètent mon atelier!
Le paradoxe est là : les gens achètent, mais détestent qu’on leur vende. Dans l’esprit de beaucoup, le marketing est associé aux vendeurs d’encyclopédies ou aux camelots des foires. Ces professionnels de la vente débitent à un rythme effréné un discours commercial, sans laisser la moindre place à leur interlocuteur. Ils défilent les arguments. Il faut convaincre.
Mais voilà, les acheteurs ont changé. Le sociologue Bernard Lahire l’expliquait déjà au début des années 2000 dans son livre « L’homme pluriel. Les ressorts de l’action ». Les personnes veulent être reconnues comme des individus singuliers. Ce phénomène n’a fait que croître avec l’explosion des réseaux sociaux. Chacun peut s’exprimer et être entendu comme unique.
Pour réussir cette prouesse de vendre sans vendre et surtout de ne pas être taxé de vouloir faire du marketing, le discours se doit d’être sensible. Il doit toucher personnellement ceux qui le lisent. Ces interlocuteurs doivent avoir l’impression que ce texte n’a été écrit que pour eux.
Voilà pourquoi il est fondamental de s’imprégner de l’univers de sa cible : allez à leur rencontre, comprendre leurs préoccupations, attraper leurs codes de langage. Bref… faire une étude de marché, un outil du marketing !
Et vous, aimez-vous le marketing ?
Le saviez-vous?
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