Que ce soit lors d’accompagnement à la rédaction de posts sur les réseaux sociaux ou lors de discussions informelles avec des amis sur leur projet d’écriture, il y a un doute qui revient à chaque fois : “Tu crois que c’est vraiment intéressant?”
Aller faire son marché, est-ce intéressant? À la réaction de mes lecteurs sur ce texte “Quai Saint-Antoine”, ça semble.
Un couple qui s’est rencontré sur les bancs de la fac? Histoire franchement banale de pas mal de couples. Et pourtant… ça se passe ici.
Quelqu’un qui boit une bière, qui ramasse des mûres ou va acheter son café en vrac, on ne va quand même pas en faire toute une histoire ? Et bien si ! Philippe Delerm en a même fait un livre à succès : “Premières gorgées de bières et autres plaisirs minuscules”.
En matière d’histoires, tout a déjà été raconté. Concernant nos vies, pour en avoir écoutées beaucoup dans mon précédent métier, je peux vous dire que, peu ou prou, elles n’ont rien d’extraordinaire.
Se demander si ce qu’on veut raconter est intéressant ou non n’est finalement pas la bonne entrée.
Ce qui va donner envie au lecteur de vous suivre, c’est vraiment les mots que choisissez et la manière dont vous allez les faire danser ensemble. Lorsque ça balance, même le récit de la conception d’un formulaire des impôts peut devenir une aventure palpitante.
Si vous souhaitez apprendre faire valser les mots ou voir ce qu’il donne sur un tcha-tcha-tcha, je vous conseille deux ouvrages:
« Libérer son écriture et enrichir son style » de Pacal Perrat
« Les carnets » de La fille des carnets
Et il n’est pas impossible qu’en décembre je propose un atelier d’écriture… à suivre.
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