d’arrêter les réseaux sociaux
L’idée m’avait déjà traversé la tête il y a un peu plus d’un an. Ma copine R. m’annonçait qu’elle avait supprimé son compte Facebook. Je me suis alors demandé quel serait mon quotidien sans cette dépendance aux réseaux sociaux.
Travailler dans la communication et se passer des réseaux sociaux
Pas facile en travaillant dans la communication de faire fi de ces outils majeurs… Mais voilà bientôt 5 mois que je m’en dégage. J’envoie des newsletters à mes clients et prospects. Tous les 10 ou 15 jours, je leur propose des pistes de réflexion et d’inspiration pour développer des discours singuliers afin de faire connaître leur activité. Ma communication à titre strictement professionnel sur LinkedIn et Facebook se réduit de plus en plus à l’annonce de l’envoi de ces fameux courriels et à l’incitation à faire partie de ma liste de destinataires.
Quand la nostalgie de mes débuts me chatouille
Pendant l’été, le cap ou pas cap est venu à nouveau me secouer lors de la lecture d’une story d’une influenceuse que je suis depuis 15 ans. Éléonore fait partie des toutes premières blogueuses professionnelle. Elle a donc franchi toutes ses évolutions. Aujourd’hui, elle souhaiterait pouvoir se dégager de l’emprise des marques pour à nouveau proposer du contenu créatif comme au tout début de son blog. Et pour cela, elle envisage de proposer à ses lecteurs un abonnement payant. Une petite révolution sur la toile semble s’annoncer. Elle souhaite revenir à l’esprit des débuts des blogs; esprit dans lequel j’ai adoré jouer moi aussi avec mon tout premier « C’est pas bientôt fini ».
« C’est pas bientôt fini » était le carnet de bord de ma vie de thésarde. Je l’ouvrais pour me défouler. Son écriture était spontanée. Je l’ai fermé en 2008. Et je suis allée m’amuser sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui mon blog perso , « Anne-Lise fait des chansons », est devenu un espace pour mes textes caustiques, humoristiques mais surtout extrêmement travaillés. Pourtant cela fait quelques temps que l’idée de revenir à l’écriture de mes débuts me chatouille.
Je tente!
Et puis, là, maintenant, je me dis que c’est le bon moment. C’est le bon moment car j’en ai assez de me battre avec les algorithmes pour que mes textes soient lu. J’en ai assez de dépendre de ces GAFA aux intentions obscures. Alors, là, maintenant, un peu sur un coup de tête, je me lance dans le « cap ou pas cap d’arrêter de communiquer à titre perso sur les réseaux sociaux ». Advienne que pourra!
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