Les journées de tournage d’atelier sont longues tant pour les Suricates que pour l’équipe d’A Nos Airs Libres.
Elle débute souvent très tôt pour avoir les temps d’installer le matériel avant l’arrivée des participants. Au moment de midi, peu de temps pour se pauser. Chacune des deux équipes fait un point sur sa matinée pour réajuster le tir sur la seconde partie de la journée. Une fois l’atelier terminée, il nous faut une petite heure pour tout ranger et un peu de temps tous ensemble pour décompresser avant de rentrer à la maison.
Avec une telle cadence, l’équilibre de la journée ne tient qu’à un fil… enfin qu’à un panier repas. Jusqu’à présent, la composition du pique-nique était ente les mains de Suricate-Réalisatrice et moi-même. Pour l’une comme pour l’autre, notre enfance a été bercée par les émissions culinaires de Jean-Pierre Coffe, Maïté etc. Alors quand nous arrivons en tournage dans les paniers pique-nique il y a:
un sanglier avec des frites, une volée d’oies, un troupeau de moutons, une omelette de huit douzaines d’œufs, un banc entier de poissons, un bœuf, une vache, deux veaux (« Oui, parce que séparer les familles, ça y faut pas faire, hein ! » ), une montagne de caviar (avec son petit toast), un chameau farci, un éléphant fourré aux olives.
0 commentaires