Après Paris cet été, nous voilà en direction du Nord avec la même équipe : Mr Bouchut, Petit Bouchut, Tatie Cécile et sa progéniture. Je vous passe toutes les réflexions sur le choix de cette destination. Pour résumer, c’est le covid qui nous a fortement incité à rester en France.
Même si une fois sur place aucun souvenir ne m’est revenu, j’avais déjà mis les pieds à deux reprises pour le travail chez les ch’tis. J’avais donc en tête l’architecture de la Grand Place, les maisons en briques rouges de Roubaix et bien entendu, comme toute accroc à Instagram qui se respecte, le musée la Piscine. Ce sont donc ces images d’Epinal qui ont tracé le programme, mais aussi le sacro-saint Lonely Planet.
Côté hébergement, j’ai mis pas mal de temps à le trouver. Voyager à 7 n’est pas une mince affaire. Je suis finalement tombée sur une « auberge de jeunesse ». Eklo propose effectivement des dortoirs avec sanitaire commun. Mais comme je vous le racontais dans un précédent article, mon sens de l’aventure a des limites; notamment en ce qui concerne la salle de bain et la vie en collectivité. Nous avons donc logé dans ce qui sur la papier s’appelle une auberge de jeunesse. Dans la réalité, nous avons eu des chambres avec salle de bain privative. Oui, nous sommes des bobos.
C’est en Ouigo que nous avons traversé la France. Sur place, nous avons utilisé nos pieds (beaucoup) et les transports en commun.
Jour 1 : Visite du centre-ville
Soyons honnête, les photo sont purement mensongères. Elles ont été prise les autres jours. Lille nous a accueillis sous le froid, la pluie et le vent. Un temps parfait pour aller s’empiffrer de frites au Maroilles chez Meunier.
Je ne dénoncerai personne. Mais lorsqu’on part avec des moins de 25 ans, à l’approche de la sauce au fromage typique du Nord il faut forcément s’attendre à un « beurk ça pue ». Cette réaction m’arrange car ça fait plus de sauce pour moi. Même réaction avec les croquettes au Maroilles et celles aux crevettes grises. Même bénéfice pour moi côté croquette. Rassurez vous j’avais pris des pantalons à taille élastique. Aucune gourmandise ne m’a échappé.
Jour 2 : Le marché de Wazemmes et le L.A.M.
Le marché et la fac catho
Le marché de Wazemmes est indiqué comme un incontournable d’un séjour lillois. Il est composé d’un marché extérieur et d’une halle un peu tristounette. C’est charmant mais je ne suis pas certaine que je l’aurai qualifié d’incontournable.
De mes années à fréquenter les établissements catholiques, j’en avais retenu que la fac catho de Lille était, elle-aussi, un incontournable. Les cathos n’enjolivent pas toujours tout. Je n’ai regretté qu’une chose : ne pas avoir pris ma robe de princesse. Les bâtiments sont dignes du château de Disneyland.
Le LAM
Le LAM est le musée d’art moderne. Originaire de Saint-é où siège aussi un musée d’art moderne, je connais le concept. Je sais qu’il faut un niveau de conceptualisation très élevé pour vibrer. Cette périphrase pour vous dire que j’y connais que dalle et que je sais que l’art moderne ne m’émoustille pas d’un poil.
Pourtant, nous voilà devant le LAM. Le cœur, la raison… tout ça, tout ça… Et puis il faut laisser sa chance au produit. D’ailleurs ne dit-on pas qu’il faut goûter 7 fois un aliment avant d’être certain de ne pas l’aimer? Je crois que j’en suis à bien plus que 7 fois au niveau de l’art moderne et il ne se passe toujours rien pour moi.
Si vous êtes aussi insensible que moi à l’art moderne, venez quand même faire un tour au LAM. Le bâtiment est superbe. Le film de présentation de la collection est top.
Jour 3 : Direction Roubaix, le musée de la piscine et la villa cavrois
La librairie Combo
Après avoir vidé le buffet du petit déjeuner, nous voilà en route pour Roubaix et le musée de la piscine. Une librairie nous a fait prendre du retard sur notre programme.
Plus que jamais, Tatie Cécile est en grande période littérature jeunesse. Elle veut à tout prix évangéliser ses collègues enseignantes au plaisir de la lecture.
Avec les trois libraires, nous avons parlé de mille et une choses. Une discussion passionnante avec Jeanne m’a même donnée une idée d’article pour mon blog pro (rdv dans quelques jours). Et c’est avec 3 kg de livres dans mon sac que nous avons continué la journée.
La Piscine
Quiconque est sur Instagram a vu le musée de la Piscine ou plus exactement le bassin. Car sur les réseaux, c’est cette petite partie qui est mis en lumière. Le musée possède pourtant de magnifiques collections de peintures, sculpture, tissus, faïences du XIXe et début du XXe. Je vous ai mis quelques œuvres qui m’ont particulièrement plu. Comme une bécasse, j’ai oublié de noter le nom de leur auteur. J’espère qu’ils ne m’en voudront pas.
Avant de venir, le bassin je l’ai vu sous toutes ses coutures. Sur place, je l’ai pris en photo sous tous les angles possibles. Ne vous y trompez pas : en réalité, il est 100 fois plus beau. Arrêtez donc immédiatement ce que vous êtes en train de faire. Filez sur le champ le visiter.
La condition publique
C’est le libraire du matin qui nous a conseillé d’aller y faire un tour. La condition publique est un bâtiment qui était destiné au conditionnement des matières textiles. Il est aujourd’hui un lieu de résidence artistique et d’exposition.
Autour du bâtiment, on trouve beaucoup de street art. Nous avons juste fait un saut de puce là-bas car le programme de la journée était déjà bien chargé.
La villa Cavrois
J’espère que vous ne m’avez pas pris au pied de la lettre lorsque je vous ai dit de filer sur le champ voir la Piscine. Si vous êtes toujours là, je vous présente la villa Cavrois. Je pense qu’aucun mètre carré n’a échappé à mon appareil photo. Je vous ai mis une petite sélection de mes prises de vue. Même sentence que pour la Piscine. Ce lieu est exceptionnel. Aucune photo n’est à la hauteur du travail de Mallet Stevens. Cette fois, vous pouvez vraiment éteindre votre ordinateur et sauter dans le premier Ouigo.
Jour 4 : Retour au centre-ville
Nous devions être à la gare à 12h30. La matinée fut donc courte. Retour sur ce que nous avions visité au pas de course le premier jour.
En préparant le voyage, j’avais demandé à ma copine Aude, lilloise pure souche, si 4 jours à Lille c’était pas un peu trop. Elle m’avait répondu qu’avec ma curiosité, elle ne se faisait aucun soucis. En plein dans le mille, Aude! Il m’aurait fallu une semaine de plus pour explorer tout ce que je voulais explorer.
Purée, quel article ! Tu devrais l’envoyer à l’office de tourisme de Lille. Pour ma part, Lyon, c’est déjà le Nord ; alors me rapprocher encore davantage du pôle est pour le moment une pure fiction. Et si en plus je devais passer devant la librairie de Jeanne, il y a fort à parier que je n’en ressorte jamais… Alors merci de me faire voyager au travers de ton blog.