Jeudi en fin d’après-midi, je suis montée dans mon super bolide, direction la Normandie. Tel un viking, j’ai affronté tous les éléments de la nature. Pluie, grêle, vent, neige : rien ne m’aura été épargné. Après une nuit dans un hôtel un peu glauque et à l’accueil non-chaland, j’atteins Bayeux le lendemain dans l’après-midi.
La soirée fut consacrée aux spécialités culinaires. Je pensais avoir fait le tour de la gastronomie normande lors de mes déplacements professionnels et ne plus rien avoir à découvrir. Mon hôte me sortit son ultime arme pour celer définitivement mon amour pour la région : la teurgoule. Ce riz au lait aromatisé à la cannelle fait oublié à la première cuillère les 12° présent à chacun de mes séjours, et ce quel que soit la saison.
Samedi, je pris la direction de Granville. Un galion m’attendais pour l’île de Chausey. A peine avais-je posé un pied à quai que je cherchais un moyen de ne jamais retourner sur le continent. Le coup de foudre pour cette île a été aussi fort que lorsque j’ai vu pour la première fois la baie de Rio.
On entend souvent dire « il faut savoir partir pour revenir ». N’ayant pas prévu assez de dentifrice pour passer l’année sur l’île, j’ai dû la quitter pour continuer mon séjour normand par la visite de la plage d’Asnelles et de l’Abbaye de Mondaye.
Normandie, malgré ton climat humide et frisquet, je t’aime pour toujours!
Attend moi, je reviens au plus vite!
0 commentaires
Trackbacks/Pingbacks