A la fabrique de Cerf-Volant, il y a une trentaine de salariés.
De prime abord, ils apparaissent comme des salariés bien ordinaires. Ils sont environ trente : il y a des grands, il y a des moins grands, il y a des plutôt jeunes, il y a des plutôt vieux. Ils ont des fiches de paye, des RTT, des tickets restos et des congés payés. Bref, ce sont des salariés ordinaires.
Vers 16h45, lorsque les personnes venant réparer leur cerf-volant sont parties, ils se réunissent dans une toute petite pièce. L’un d’eux met à chauffer une bouilloire pour préparer des tisanes de thym. Des discussions s’engagent autour de l’utilisation des différentes huiles essentielles. Certains s’échangent des recettes de tofu tandis que d’autres trouvent que l’argent c’est vraiment nul (ce qui au fond apparaît comme une prise de position salvatrice aux vues leur revenu).
Et lorsque la nuit tombe, les ukulélés sortent…
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