Restez ! Ne fuyez pas ! Je ne vais pas vous faire un article sur le déconfinement! Ce n’est pas du tout que je m’en cogne de ce sujet. Bien au contraire. Je ne rêve que d’une chose : m’adonner aux plaisirs de la surconsommation. Mais simplement parce que sur ce blog,
je ne prends la parole que sur des sujets où j'ai une expertise ou sur des histoires qui concernent strictement que mon nombril.
Or n’étant pas experte en virologie et ayant bien conscience que cette histoire de déconfinement touche environ toute la planète, je n’ai pas vraiment de raison d’en parler ici.
Fermer ou rester ouvert est simplement une question qui se rapporte au nombril d’Anne-Lise fait des chansons. Après avoir été très loquace, il faut bien admettre que je sèche depuis pas mal de temps.
Mon fonds de commerce a d’abord été les récits de mes grands voyages. Virage à 180° en 2017. Je me délecte de l’actualité politique pour écrire des billets satyriques. Il faut dire que les hommes politiques savaient me donner du grain à moudre. Merci à François Fillon d’avoir ouvert le bal. Et puis Manu a été élu. Monopolisant trop souvent l’espace médiatique, j’avais peu d’histoire politique croustillante à me mettre sous le clavier. Assez rapidement je n’écrivais que sur Macron. Or je ne voulais pas qu’Anne-Lise fait des chansons s’enferme là-dedans. J’ai aussi développé des chroniques sur des sujets sociétaux de fonds. Mais entre le temps passé à faire des recherches, trouver un angle, écrire (environ 10heures) et le nombre de lecteurs manifestant un intérêt pour mes bafouilles, je me suis démotivée.
Fermer ou rester ouvert ? Être ou ne pas être? Chocolat ou vanille? Telle est la question! Il y a quelques années je l’aurai fermé sans hésiter. Mais maintenant que j’ai ahante ans (non, ça ne passe toujours pas), j’ai acquis une certaine maturité. J’ai appris de mes expériences. À chaque fois que j’ai fermé un blog, j’en ai rouvert un autre quelques mois plus tard. Et d’ailleurs aujourd’hui, je me mords souvent les doigts matin midi et soir en pensant à ce que j’ai fait à mon tout premier blog C’est pas bientôt fini.
Ceux qui ont lu mon livre De Causeries en Réflexions connaissent les circonstances qui m’ont amenée à créer C’est pas bientôt fini. À cette époque, je pense que j’écrivais entre 2 et 3 articles par semaines. C’était le tout début des blogs. Les réseaux sociaux n’existaient pas. La seule ambition était de tenir une sorte de journal intime pas vraiment intime. Je ne sais pas exactement ce que je racontais à mes lecteurs à part des bribes de ma vie de thésarde. Oui des bribes, car l’essentielle d’une vie de thésarde consiste à être derrière un écran, un livre ou un article scientifique, à manger des boites de conserve et à trainer en pyjama les cheveux gras. J’imagine que ce n’est donc pas tout à fait cette réalité là que je racontais; sans quoi il m’aurait bien été difficile de découvrir que je pouvais faire rire juste à avec des mots. Alors c’est en me souvenant de ces premiers émois avec mon clavier, que je me suis dit que j’allais rester ouvert et vous raconter des histoires aussi incroyables que celle de la dame qui avait juste le droit dire oui ou non… mais ça, ce sera pour un autre billet!
To be continued !
Oui, tu as raison ! Ce blog DOIT rester OUVERT !
Au plaisir de te relire très vite en ces lieux !