Le vendredi 30 au matin, nous avons quitté notre camping de l’île d’Orléans avec un Thomas triste comme la pierre de laisser les copains qu’il s’est fait.
Nous avons continué de descendre le Saint-Laurent par la rive gauche. Objectif : aller voir les baleines.
Un paysage complètement différent de l’étape Montréal-Québec. Pendant 150 km, la route traverse une dense forêt de sapins, un peu comme la région des Bois-Noirs vers Thiers.
Ce qui est assez étonnant ici, c’est l’absence de barrière. Autour des maisons, pas de barrière. Autour des cimetières, pas de barrière. Autour des parcs, pas de barrière. Autour des terrains de foot, pas de barrière. Autour des jeux pour enfants, pas de barrière. En revanche sur le bord de la nationale, une immense barrière avec des très très gros poteaux sur une trentaine de kilomètres. Il semble que ce soit pour empêcher les orignaux de venir chatouiller les voitures. Malheureusement, aucun orignal en vue pendant ce trajet. Nous avons juste aperçu une sorte de cochon d’Inde géant, peut-être un porc-épic.
Pas de camping pour les deux prochaines nuits. Ils annoncent vraiment un temps de baleine. Nous sommes donc dans un motel à Saint-Siméon avec des gens qui, la nuit, s’aiment, qui s’aiment beaucoup, qui s’aiment fort, qui s’aiment très fort.
Ah, l’amour ! ça ne va pas arranger le cœur de poulette…