Jour 7 & 8 : Parc national des hautes gorges de la rivière Malbaie

Juil 4, 2017

Nous avons choisi de visiter le parc national des hautes gorges de la vallée de la rivière  Malbaie à cause d’un Français rencontré sur l’île d’Orléans. Celui-ci terminait son séjour au Québec et avait été littéralement dévoré par les moustiques. Il nous a conseillé ce parc tant pour sa beauté que pour sa faible densité en insectes suceurs de sang. A 1000 mètres d’altitude, il paraît qu’ils la ramènent moins.

Je pense que dans une précédente vie j’ai dû faire un truc hyper important pour la communauté des moustiques et autres insectes piqueurs. Ils s’approchent parfois de moi mais jamais ne livrent une attaque. Ma descendance bénéficie aussi de cette immunité. Les bibites le laissent tranquille. En revanche mon mari comme tous les touristes a subi leurs morsures et se trouve avec des grosses cloques qui saignent.

A l’arrivée au parc, nous avons commencé par planter notre tente et déjeuner. Les places de camping sont très éloignées les unes des autres. Nous sommes seuls au monde. Quelques minutes après avoir sorti la nourriture, les animaux de la forêt semblait bien décidés à nous faire un remake de Blanche Neige. Oh une petite marmotte ! Oh un petit écureuil ! Mon mari me tendit une belle pomme bien rouge. Je déclinai son offre. Mieux vaut être prudente.

Enfin, de la chaleur au Québec ! De la vraie ! Tellement chaude que je décidais de mettre un short. Je n’avais toutefois pas fait d’anticipation pileuse. Peu importe. J’étais en parfait harmonie avec la faune sauvage du coin composée principalement d’ours et de porcs-épics.

Concernant l’ours, je pensais que les québécois exagéraient un peu. Et puis je suis allée aux toilettes. Là, une grande affiche avec des consignes très détaillées expliquant quoi faire en cas de rencontre avec le bouffeur de miel. Il faut bien l’avouer j’ai longuement hésité à sortir du bloc sanitaire.

Mais c’est un peu plus tard que j’ai vu ma vie défilée devant mes yeux. Nous avons loué un canot assez stable et décidé de longer la rive la plus sauvage de la retenue d’eau. Au bout de 15 minutes de pagaie, nous apercevons un gros truc bouger, mais vraiment très très gros. On s’approche, on s’approche. Et me voilà à moins de 5 mètres d’une immense orignal avec son mari croupi de peur derrière elle dans la forêt. Le mien avait beau me dire que ces animaux était herbivore, je lui ai intimé l’ordre de faire marche arrière le plus vite possible.

Dès que je réussis à avoir une connexion suffisante, je vous fais un montage des vidéos des différents animaux que j’ai pu voir. On verra si vous aussi vous n’êtes pas terrifiés en voyant les images du gros herbivore prêt à me bouffer !

Anne-Lise

Ne loupez aucun article !

Pour recevoir un mail hebdomadaire avec les derniers articles publiés sur le blog et Anne-Lise fait des chansons.

J'ai lu et j'accepte la politique de confidentialité de ce site.

2 Commentaires

  1. Fais attention à ne pas frôler la crise cardiaque !

    Réponse
    • Cette expérience m’a permis de toucher les limites de mon sens de l’aventure!

      Réponse

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Voilà plus de 15 ans que j’écris des histoires plus ou moins proches d’anecdotes personnelles vécues. Avec les mots, je transforme un quotidien somme toute très ordinaire en épopée digne des plus grands chevaliers.

Musique
CHANSON
berceuse, romance, mélodie, refrain, rengaine, air, baliverne, sornette, fadaise, conte, poème, histoire

Catégories

Ça vous titille ? Venez ! On cause en commentaire.