5h le réveil sonne. Nous nous rejoignons en bas de notre palace. Le Suricate-Cameraman habituellement si passionné par mon épaule droite a dû passé une mauvaise nuit. L’œil noir, il me lance « ton pull c’est pas possible, j’en veux pas ». Le Suricate-Cameraman se révèle pointu en matière de mode. « Tu arrêtes de faire ta petite maline. A présent, tu me demandes avant de t’habiller ». Donc, je récapitule: 1- je me lève, je demande au Suricate-Cameraman ce que je dois porter. 2- je vais voir la Suricate-Ingé-Son pour savoir si j’ai le droit de faire pipi. Le voyage à Montréal avec une équipe de tournage ou l’expérience de régression enfantine.
Direction l’aéroport. Enregistrement et passage des douanes sans soucis. Bien entendu je passe à moitié nue le portique de sécurité. Nous nous posons en salle d’embarquement. Les Suricates repèrent un stand playstation. Ils sautillent de partout, se roulent par terre de joie et galopent jouer.
Le Petit-Chuchoteur part à la recherche d’une perfusion de café.
Le Grand-Chuchoteur se pose dans un fauteuil. Il s’endort…. et se décompose. 45 minutes avant de monter dans l’avion, « Anne-Lise, on va mourir, faut pas monter… ANNE-LISE! ON VA MOU-RIIIIIIIR! FAUT PAS MON-TEEEEEERRRRR! ». Les Suricates envoient valser leur manette de playstation, le Petit-Chuchoteur arrache sa perfusion de café. Tous se jettent sur le Grand-Chuchoteur, le bâillonne, le ligote puis l’assomme à coup de coussin gonflable de voyage! Et hop! Tout le monde dans l’avion.
Après 7 heures de vol, nous arrivons à Montréal. Passage en douane.
- Qu’est-ce que vous venez faire chez nous?
- Heu…. je me le demande bien…
- Vous avez de la nourriture dans vos bagages?
- Un paquet de pâtes
- Ok! J’appelle la police, on va voir s’il reste de la place à la prison des pâtes.
1 heure aux services de l’immigration pour vérifier que ce sont des pâtes inoffensives et non des pâtes qui cuisent en 3 minutes. Me voilà enfin libre! Direction notre maison québécoise.
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