Salut le confinement,
Comment vas-tu ? Je suis un peu inquiète pour toi. Je me demande si tu ne nous couves pas quelque chose. Je trouve que tu n’es pas aussi en forme qu’au début de l’année… J’espère que tu n’as pas attrapé le Covid !
Tu te souviens du panache que tu avais au mois de mars ? En un claquement de doigts, tu as fermé les écoles pour le plus grand bonheur de mon fils. Ni une, ni deux, tu as mis la moitié de la France au yoga. Et en deux temps trois mouvements, tu as envoyé l’autre derrière les fourneaux. En montant sur la balance, on râlait un peu. Mais qu’est-ce qu’on a pris notre pied à trainer devant Netflix et rester en pyjama des jours entiers.
Mais là, je ne sais pas trop ce que tu tournes. Tu nous laisses sortir, mais que pour travailler. Fini les live de Jean-Jacques Goldman sur Facebook. De fait, nous voilà obligés de porter des vêtements à peu près propres. C’est dommage, je m’étais acheté un beau jogging. En toute circonstance, tu nous colles sur le nez un masque. C’est pratique pour acheter notre silence… Je te trouve un peu aigri. Je crois que tu as besoin de prendre l’air.
Ne le prends pas mal. Mais il me semble que le temps est venu pour toi d’aller voir ailleurs. Regarde-toi : tu es essoufflé ! Tu ne ressembles plus à rien ! Tu as vraiment envie que toute la France continue d’observer ta déchéance ? Tu as envie de ressembler à un vieux à l’EHPAD qu’on regarde se détériorer pendant des mois ? Non !
Alors il est temps pour toi de tirer ta révérence. Le 15 décembre, lève la tête. Et pars fier très très loin ! Surtout, ne te retourne pas. Ne regrette rien.
Dis-nous adieu.
En espérant que mes mots t’aideront à voir plus clair en toi,
Je t’embrasse très fort,
Anne-Lise
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