Certains nouveaux lecteurs du blog me demandent comment j’en suis arrivé à avoir dans les pattes des Suricates.
Le projets d’ateliers de chanson a débuté par hasard il y a un peu plus de deux ans. Puis au printemps 2015, je vois passer sur Facebook un appel à candidature pour un colloque à Montréal. Ce que nous faisions dans les ateliers pouvant faire l’objet d’une communication, je propose à mes deux collègues de l’époque ce qu’ils en pensent. Sans réfléchir, ils acceptent de me suivre pour aller présenter notre travail au Québec.
Autour d’une machine à café qui refusait obstinément de fonctionner, je parle de ce projet à ma voisine de bureau, productrice et dompteuse de machines à café capricieuses. De fil en aiguille, elle prend idée de vouloir réaliser un documentaire sur mon travail.
Le départ pour le Québec et le tournage a immédiatement nécessité une recherche active de financement. Pour ce faire, pas d’autre solution que d’intensifier la communication autour de ce que nous faisons.
Ainsi, nous avons dû dans un premier temps mettre en place un site Internet. Et qui dit site Internet, dit photos des protagonistes. Pour mes collègues pas de problème: par leur projet musicaux, ils avaient des tas de photos. Pour moi, sur terre il existait 2 photos: la première prise à la maternité lorsque j’avais deux jours; la seconde une vingtaine d’année plus tard prise à la sortie d’un bain de boue.
Suricate-Réalisatrice trouvait ça quelque peu étrange. Cette absence de photo venait probablement du fait que la maison où étaient mes photos avait dû prendre feu. Afin de réparer cette absence, elle sortit son énorme appareil photo au design proche d’un bazooka. « Allez, fait ouisti…. » Pas le temps de finir sa phrase que je parti en hurlant me réfugier dans un placard à balai espérant que personne ne me retrouve jamais.
Dans une ancienne vie, Suricate-Réalisatrice a été l’assistante de James Bond. En fouillant chez elle, elle a mis la main ses anciens appareils photos miniatures qu’elle a planqués dans mon bureau. Quelques jours plus tard, fier comme Artaban, elle m’appelle pour me monter un truc. Sur son écran, quelques photos.
– Oh, comme elles sont jolies tes photos! C’est qui?
– Dans la mesure où à ma connaissance, tu n’as pas de sœur jumelle, il y a de très forte probabilité que ce soit toi!
Crédits photo: Olivier terrier
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