Dans un précédent article, je vous racontais que l’adoption d’une mascotte avait été soumis à d’âpres négociations. En réalité, on n’a pas vraiment négocié.
Un jour, lorsque nous étions à Montréal, je suis partie me balader avec Suricate-Ingé-Son et Suricate-de-L-Ombre. Par le presque plus grand des hasards, nous nous sommes retrouvées dans un magasin de jouets avec un gigantesque présentoir à marionnettes. En tant que grandes professionnelles de l’audio-visuel, les Suricates ont souhaité que nous fassions des tests caméras avec certaines. Après quelques essais restaient en lice un Bébé Phoque et Poulette. Poulette s’est avéré être la plus photogénique.
Une fois sortie du magasin, nous avons envoyé une photo à Suricate-Réalisatrice. Je suis restée très évasive quant au rôle que je voulais que Poulette ait dans le projet. Arrivées à la maison, je saute sur Suricate-Cameraman pour lui montrer notre trouvaille. L’œil noir, il m’ordonne de ne pas bouger et part s’enfermer dans une chambre pour téléphoner.
– Ok… j’ai eu Suricate-Réalisatrice… Ma petite cocotte, va pas falloir faire trop ta maline avec Poulette. Suricate-Réalisatrice est d’accord avec moi: pas de Poulette dans le documentaire… Eh! Oh! ça suffit de chouiner… C’était sûr le coup des larmes de crocodile! Bon. A titre exceptionnel, pour te faire plaisir et uniquement pendant le séjour à Montréal, nous t’autorisons à dormir avec Poulette. Non, ne me remercie pas encore. Tu vas voir comme je suis un Grand Seigneur: elle pourra apparaître en arrière fond sur une séquence du making-off… mais une seule!
Crédits Photo: Dominique Génin
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