C’est encore une fois mon inconscience qui m’a fait me lancer dans la création du podcast Tu me diras ! avec Carole. Avant de m’y aventurer, j’ai oublié de me demander s’il me serait aisé ou non de l’alimenter.
L’enregistrement du troisième épisode approchant, il faut me rendre à l’évidence : je n’ai pas grand-chose de culturel à me mettre sous la dent. Durant le mois écoulé, une grande flemme de lecture s’est abattue sur moi. Les fauteuils du ciné n’ont pas vu mes fesses. Les salles d’exposition ne peuvent m’accuser d’avoir usé leur parquet.
Me voilà donc à 8 jours d’enregistrer. Il me faut une idée. Je farfouille sur le site Internet du Petit Bulletin. La première expo qui me saute aux yeux a lieu au Musée Guimet.
Parfait.
Il y a fort fort longtemps, je vivais à 500 mètres. J’étais étudiante. Je profitais de la gratuité des musées offerte par mon statut pour aller y trainer mes groles les jeudis.
Quelques années plus tard, ce musée d’histoire naturelle a fermé. La collection a été restaurée et installée dans le surprenant bâtiment des Confluences.
Il y a quelques mois le musée Guimet a rouvert ses portes pour la Biennale d’Art Contemporain. Une exposition avait lieu au milieu de ce décor qui n’a fait que se décrépir pendant ses 20 années de fermeture. Malgré mon intrigue pour ce lieu abandonné, je n’avais pas eu le courage d’aller me confronter à des œuvres beaucoup trop conceptuelles pour moi.
Alors quand le Petit Bulletin annonce une exposition de street art là-bas, je me dis c’est l’occasion qui fait le larron.
S’il n’y avait pas eu la deadline de l’enregistrement du podcast, je me serais certainement découragée devant l’étendu de la file d’attente. Mais après seulement 15 minutes, j’ai pu prendre mon billet pour 1001 reasons to (dis)OBEY.
Si vous êtes comme moi et que le nom de Sherpard Fairey ne vous dit rien, en parcourant mes photos ci-après vous vous direz certainement « ah ben oui! je connais ». Cet artiste a notamment réalisé les affiches de la campagne de Barack Obama mais aussi une sérigraphie de notre Marianne en hommage aux victimes du Bataclan.
Cette expo est incroyable à plus d’un titre. Le nombre d’œuvres exposées est gigantesque. La qualité et variété des affiches est magique. L’engagement social et politique est indéniable. La scénographie est envoutante.
Vous pouvez la découvrir jusqu’au 9 juillet. Toutes les infos sont par ici : https://www.spacejunk.tv/exposition/1001-reasons-to-disobey/
J’aime bien la photo représentant la Liberté l’Egalité la Fraternité parce que la Fraternité occupe autant de place que la Liberté et l’Egalité.
Si à l’époque de la révolution il a semblé aux auteurs que le plus important était la Liberté pour la placer en premier je suis convaincu qu’aujourd’hui c’est la Fraternité qui nous manque le plus .
Je ramasse les copie dans ‘ heures 😄😄
tu es à deux doigts de prendre ta carte du PS!