Je ne suis que joie! Ce soir, Macron nous parle! Vu qu’il est incapable de garder le suspens, nous savons déjà tous qu’il va nous annoncer un couvre-feu et pas une quarantaine.
Comme beaucoup, j’ai la quarantaine en horreur. Entendons nous bien : le fait de rester au chaud chez moi pendant plusieurs jours à profiter 24h sur 24 de ma bouillotte et de mon pyjama ne me pose absolument aucun problème. Ce qui me dérange profondément c’est le mot et son incessante répétition depuis le 17 mars 2020.
Pour la plupart vous n’y voyez que le confinement. Mais pour moi qui suis née en 1980, il prend une toute autre couleur et vient hanter mes nuits. J’ai beau suivre à la lettre la prescription de ma naturopathe rien n’y fait. Malgré les 67 flacons de macérât de bourgeon que j’ai pris depuis début janvier, la nuit, le mot quarantaine me saisit. Le petit vélo se met en route. 40 ans c’est comme si on était déjà à 50 ans. Puis zoup! La descente infernale! Les nichons en gant de toilette, les fesses flasques, le ventre de l’ours Baloo, le dos qui se voûte, la canne, le caddie à roulette, le fichue sur la tête, l’arthrose, le dos vouté et la grande faucheuse qui se rapproche à folle allure.
Savoir que ce soir, Macron ne va pas prononcer ce mot, qu’il va dévier l’attention vers le couvre feu et que pour les prochaines semaines voire les prochains mois tous les médias n’auront que le mot « couvre-feu » à la bouche, ça me met en joie!
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