Dès le début du projet, nous voulions profiter de notre séjour à Montréal pour animer des ateliers d’écriture de chansons. Nous avons jeté une centaine de bouteilles à la mer. Une nous est revenu: Annie, la coordinatrice d’un centre communautaire voulait bien nous ouvrir ses portes.
Après quelques échanges de mail, il est convenu que nous aurions un groupe de 20 adultes déficients intellectuels. C’est un grand groupe, mais pas d’autres solutions que d’accepter si nous voulons avoir suffisamment d’images pour le documentaire.
Lundi matin nous arrivons devant la porte du centre. Nous sommes accueillis par le grand sourire d’Annie. Elle nous propose un café, celui de la machine de l’étage, le meilleur du centre. Puis elle nous présente toute son équipe. Peu à peu les participants entrent dans la salle. Annie nous prévient qu’il pourra y en avoir un peu plus que prévu. 32 participants. Pour certains, la déficience semble importante, d’autres présentent des troubles moteurs.
Nous prenons une minute avec Les Chuchoteurs pour se mettre d’accord sur les adaptations pédagogiques. A la fin de première journée, les adultes ont posé les bases de leur chanson. Une participante vient me voir pour me remercier de leur avoir offert cette journée.
Au matin de la seconde journée, nous sommes accueillis par les beaux sourires des 32 participants. Ils se remettent au travail: peaufine le texte, cherche la mélodie, apprennent à chanter et enfin présente leur travail aux éducateurs et à leur directeur. Des tonnes d’applaudissement. La fierté d’un bel atelier.
A Montréal
C’est un pays de rêve
Le sirop d’érable est sa sève
A Montréal
C’est la richesse du cœur
On sourit au bonheur
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