Hier, en story sur Instagram, je m’épanchais sur mes affres de l’écriture. De pérégrination en pérégrination, je demandais à ma communauté de l’aide pour choisir le sujet de ma prochaine « écriture d’été ».
« Préférez-vous que
- que je continue mes histoires de Parisiens (il faut absolument que je vous explique le concept d’ex mal digérée);
- que je divague sur le fait de travailler en août (ou comment c’est l’enfer d’être entrepreneure et juilletiste);
- ou que je vous raconte comment l’être humain a arrêté de se casser le dos en plantant des menhirs? »
Les deux premières propositions ont remporté le plus de suffrages. Ce résultat m’arrangeait plutôt pas mal. Pour l’histoire de la fin des menhirs, j’allais avoir besoin de faire quelques recherches pour que l’histoire semble crédible.
Mais le chat noir en a décidé autrement.
Non! Je n’ai pas adopté un félin! Va falloir que vous y mettiez un peu du vôtre pour me suivre. Sachez que je ne suis pas d’humeur!
Le chat noir, le mauvais œil, la chkoumoune a ENCORE frappé.
Après l’histoire de la bagnole, d’autres déconvenues se sont mises dans mon chemin. Je vous ai épargné leur récit pour ne pas que vous m’envoyiez les coordonnées d’un marabout. Avec du recul, je crois que j’ai eu tort. J’aurais dû vous les partager. Vous auriez dû m’envoyer chez Docteur Boubacar.
Après trois heures et demie de route, je pousse enfin la porte de mon hom sweet home. ça sent le renfermer, limite le moisi. Rien de grave, 15 jours sans aération. J’appuie sur le bouton pour ouvrir un volet. Ça ne fonctionne pas.
Je maudis les dieux des artisans du BTP.
Si vous avez déjà fait des travaux chez vous, vous savez combien de prières, offrandes, et sacrifices il faut faire pour que ces fameux artisans daignent venir faire les travaux pour lesquels vous avez versé un acompte. Lorsqu’il s’agit de les appeler pour qu’ils assurent le service après-vente de leurs prestations souvent bancales, vous n’êtes pas sans savoir que vous avez plus de chance de voir arriver chez vous le montre du Loch Ness et sa famille que ce satané artisan.
Le volet ne fonctionnait plus. Combien de mois allions-nous rester dans le noir avant qu’un artisan prenne pitié?
Le dieu des artisans a dû nous entendre. Aucun problème sur le volet roulant. Seul le disjoncteur avait sauté… Seul le disjoncteur qui protégé les volants roulants, le frigo et le congélateur a sauté… soi-disant pour nous protéger.
Le disjoncteur a sauté. L’électricité s’est arrêtée. Le frigo et le congélateur ont stoppé toute activité. D’après l’analyse bactériologique que j’ai pu réaliser, ceci s’est précisément déroulé il y a 15 jours.
15 jours sans aucun froid pour mon camembert.
Je crois qu’à ce stade du récit, il est inutile que j’entre dans les détails de la scène.
Je sais que certains de mes lecteurs lisent mes bafouilles au moment du repas.
15 jours sans aucun froid pour mon camembert, et toute ma boite à fromage.
15 jours bien au chaud pour la viande du congèle.
15 jours pour préparer l’attaque olfactive contre ma personne.
Qu’on m’amène sur-le-champ un désenvouteur
et un désodorisant
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