Ecriture d’été : jour 3

Juil 17, 2022

En route pour les vacances

Hier soir dans mon lit, j’avais quasiment réussi à écrire dans ma tête le texte d’aujourd’hui. Je pensais vous raconter la manière dont les idées vont et viennent lors des longs voyages en voiture.

Aujourd’hui, je devais en effet passer près de 7 heures en voiture pour traverser la France en diagonale. J’imaginais vous tracer l’exploration de mes pensées du jour lors de ce périple. Je vous aurai aussi raconté la manière dont je retiens ou rejette certaines pistes d’écriture. J’en serai certainement venu à vous parler d’Enjoy Phoenix et de son absence totale de jugement lorsqu’elle filme la manière dont elle range sa salle de bain.

Si j’ai bien traversé la France, le voyage ne s’est pas fait sans encombre. Impossible de laisser vaquer mon imagination au fil des kilomètres qui déroulent.

La première contrariété a eu lieu sur une aire d’autoroute au moment du pique-nique. L’aire était bondée. Les quelques tables de pique-nique mises à disposition sont en plein cagnard. Peu importe. Il y a des arbres. Je décide de dresser la table à même le sol. Ce qui fait le malheur des uns fait le bonheur des autres. Pripri pourra pleinement participer au repas.

Je ne suis pas certaine d’avoir déjà évoqué Pripri ici.

Pripri est un magnifique setter anglais que tout le monde admire voire jalouse. Le plus beau chien du monde. Habituellement, tout le monde se presse d’un compliment à la vue de Pripri.

Et là sur cette aire d’autoroute bondée, rien. Chacun pour soi. Œil pour œil, dent pour dent. On bouffe rapido et à fond les ballons vers sa villégiature.

J’enfouis cette absence de considération pour le plus beau chien du monde. Et la C3 Picasso repart. Plus que 2 heures avant d’atteindre notre destination.

Quelques kilomètres plus loin, elle nous somme de nous arrêter sur-le-champ. Elle se plaint de bouffée de chaleur. 5 minutes sur la bande d’arrêt d’urgence et promesse d’arrêter la clim pour ne pas lui provoquer des sueurs de moteur. Deuxième départ. Quelques centaines de mètres. Ses plaintes recommencent. Nous nous garons sur un refuge près d’une borne orange. Il nous faut l’intervention de spécialiste.

30 minutes plus tard, c’est dans une dépanneuse que nous nous envolons.

1h30 plus tard, nous la laissons en convalescence dans un garage et montons dans un taxi.

Le spécialiste nous a laissé peu d’espoir. Elle risque de ne jamais revoir la région Rhône-Alpes.

L’assurance a aussi mis à mal la légèreté de nos 15 jours dans l’Ouest. Les chances d’obtenir une voiture de prêt sont à peu près aussi importantes que celle de faire signer un autographe à la Petite Sirène.

J’ai beau ne pas être superstitieuse. Je ne peux m’empêcher de penser que d’avoir éveillé l’esprit de Lancelot n’a pas joué en ma faveur.

Anne-Lise

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Voilà plus de 15 ans que j’écris des histoires plus ou moins proches d’anecdotes personnelles vécues. Avec les mots, je transforme un quotidien somme toute très ordinaire en épopée digne des plus grands chevaliers.

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