#févrierécrit : a perfect week-end

Fév 18, 2023

Nous voilà à plus de la moitié du défi #févrierécrit.

Pour la neuvième fois depuis le début du mois, je prends le clavier. Après vous avoir fait part de mon attrait de moins en moins caché pour les crimes crapuleux, après vous avoir livré mon amour pour Céline, après vous avoir dévoilé mon nombre de culottes, après m’être épanchée sur les ravages du temps, j’avoue : je sèche.

J’ai donc demandé à ma communauté Instagram des idées. Autant vous dire qu’elle n’est pas en manque d’imagination : éducation positive, art et essais, cuisine, page blanche et poil au menton.

Finalement, je vais aller au plus simple avec la proposition de Carole : raconter un week-end idéal.

C’est parti mon kiki.

Je me réveille dans un très grand lit douillet, face à la mer. Je suis seule. Absolument seule. Complètement seule. Aucune charge mentale ne rode autour de moi.

Monsieur Bouchut et Petit Bouchut, on ne sait pas ce qu’ils font pendant ce temps-là. Mais une chose est sûre, pour ce week-end idéal, je ne vais pas me demander à quelle heure il rentre et où on en est des devoirs.

Je suis paisiblement seule.

Donc, j’ai dit un grand lit douillet. Oui, mais presque comme dans les hôtels.

Parce que quand je vais à l’hôtel, il y a toujours un truc qui vient gâcher le plaisir du grand lit douillet : l’odeur. Je ne sais pas qui a l’idée de mettre du parfum dans les hôtels.

Moi, ce que j’aime, c’est quand il y a mon odeur sur les draps. (A présent, je pense que vous connaissez suffisamment d’éléments de mon intimité pour que je ne cherche pas à vous en cacher davantage). Moi, ce que j’aime, dans mon grand lit douillet, c’est qu’il y ait mon odeur… de bave.

Reprenons.

Grand lit douillet. Face à la mer. Je me lève.

J’ai oublié un élément important du décor : un chat. Élégant. Parce que le gros Pripri bourrin, c’est bon. Moi je veux du calme. Donc dans mon week-end idéal, il y a un grand lit douillet, la mer et un chat. Un chat, pas trop con, qui n’aura pas l’idée de faire ses griffes sur mon grand lit douillet ou de pisser dans les plantes.

Mettons aussi plein de plantes vertes. De belles et grandes plantes vertes que je n’aurai pas oublié d’arroser.

Voilà. Grand lit douillet. Face à la mer. Un chat. Des grandes plantes vertes. Je me lève.

Un brunch tout droit sorti d’Instagram. Avec des pancakes, un œuf poché et de l’avocat.

Et là, je m’empiffre d’avocats sans m’angoisser du fait qu’à cause de mon amour pour eux, je tue à petit feu la planète.

Pour revenir à Instagram, il me faut ajouter à mon décor de week-end parfait. Grand lit douillet. Face à la mer. Un chat. De grandes plantes vertes. Pas de smartphone. Pas d’ordinateur.

J’irai plus loin. Dans ce week-end parfait, ces objets n’existeraient pas. Aucune frustration donc de ne pas les avoir. Pas de charge mentale qui te dit :

« allez, vas-y. regarde voir si tu n’as pas un message d’un client. »

Non. Tout ça, ça n’existerait pas.

Une fois le brunch terminé, bien entendu, je me m’abaisse pas à ranger tout le bazar. Hop! tout est propre et beau comme dans Elle décoration.

Je descends dans un magnifique peignoir de soie à la plage. Je descends pieds nus. Je n’ai pas mal aux pieds. La plage est en galet. C’est plus joli que le sable. Des galets qui ne font pas mal quand on s’allonge. Je vais dans l’eau.

Ai-je besoin de préciser « comme une sirène » ? Je vais peut-être quand même le préciser pour ceux qui viennent juste de lire mon précédent article « Face de macaque« .

Je vais dans l’eau telle une sirène.

Pas de méduse, pas de poissons qui font peur, pas de sel de mer qui gratte.

Je remonte à la maison, mes cheveux de sirène, donc, mouillés. Je n’ai ni trop froid ni trop chaud.

À nouveau l’heure du repas. Je pense que vous avez compris le principe. Tout beau, tout bon. L’aprèm, même programme. Et ainsi de suite jusqu’au dimanche soir.

Et je pense même qu’on pourrait imaginer que c’est un week-end prolongé, un week-end de quatre jours…

Un week-end qui dure toute l'année. 

Comme ça, ça évite de finir l’article sur le blues du dimanche soir.

On dit ça?

.

Anne-Lise

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Voilà plus de 15 ans que j’écris des histoires plus ou moins proches d’anecdotes personnelles vécues. Avec les mots, je transforme un quotidien somme toute très ordinaire en épopée digne des plus grands chevaliers.

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