Le camping à Bonaventure était un peu près du même type que celui du parc national de Malbaie. Du coup, je ne vous refais pas le coup de « ah une marmotte! ah un lapin! tu veux une belle pomme rouge? Non merci ».
Ce lieu nous avait été conseillé car il permet de faire des descentes en kayak sur une rivière cristalline à eau chaude. A peine avais-je mis un demi-orteil dans la fameuse rivière que je compris que, tout comme avec la nourriture, ce qui est bon pour les québécois ne l’est pas forcément pour moi. Mon demi-orteil est ressorti bleu de froid de cette expérience.
Le kayak, je connais bien. Habitant pas très loin de différentes rivières, j’ai déjà eu l’occasion de le pratiquer. Habituellement, je me débrouille pour ne pas être seule dans ce type d’embarcation. La ballade en kayak oui, ramer non! Cette fois-ci je n’ai pas trop eu le choix, j’ai dû embarquer seule.
Au bout de 15 minutes, j’avais des ampoules aux mains. Au bout de 20 minutes, mal aux bras. 22 minutes, mal au dos. Et 24 minutes après la départ, j’étais entièrement trempée par mes coups de rame.
Le reste de la balade s’est plutôt déroulé calmement. Je ne sentais plus aucune partie de mon corps. A la fin, nous avons ramé au milieu des méduses. J’ai même aperçu au loin un anaconda se dirigeant vers la marina où je devais faire escale. J’ai à nouveau vu ma vie défilée devant moi…. Mais faisant fi de toutes mes peurs animalières pour essayer de le prendre en photo pour le blog, je me suis dirigée droit sur lui : en fait, c’était un grand bout de bois flotté.
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