Après Bonaventure, le chemin du retour débutait. Nous voilà à plus de 900 km de Montréal. Nous avons donc décidé de faire deux étapes de rejoindre la ville de notre aéroport.
Première étape Carleton sur Mer. Tout au long de notre voyage, nous avons été épatés par les installations pour les enfants. Dans plein de villages, nous avons trouvé de grands espaces composés d’un terrain de foot, de toboggans et de piscines (dont l’accès est gratuit pour les résidents canadiens).
A Carleton sur Mer, nous avons pu voir une aire de jeux immense avec tout un tas de toboggans et tyroliennes. J’y suis restée avec Thomas un bon moment. Aucune dispute entre enfants. Aucun enfant qui se blesse alors que les normes de sécurité semblent moins strictes que sur les aires de jeux françaises : on trouve de vrais toboggans qui descendent à fond les ballons et foutent bien les chocottes! (je les ai tous testés). Pas de parents qui se mêlent de la vie des gosses : soit ils sont assis et discutent entre eux, soit ils ne sont pas là. Et surtout, j’ai pu observer de l’entre-aide spontanée entre les enfants pour dompter cette tyrolienne.
J’ai aussi pu élucider le mystère de l’accès des enfants aux lieux servant de l’alcool. Au Canada, il y a tout un tas de licences différentes pour avoir le droit de vendre de l’alcool. Ce qu’on a compris, c’est que du moment où le lieu sert à manger, les enfants sont les bienvenus. Il peut y avoir des pubs où les enfants sont autorisés seulement aux heures des repas et à 20h, zou! au dodo!
Autre mystère élucidé en fin de séjour : les bars laitiers. Nous avons vu beaucoup d’enseignes le long des routes où il était indiqué « bar laitier et vente de formage ». N’aimant pas de lait et n’ayant aucun espoir de trouver du fromage – du vrai! du comme en France! – nous ne nous sommes jamais risqués à fréquenter ce type de lieu. Et puis un jour, nous avons vu une enseigne « Bar laitier » avec tout un tas de dessins de glaces sur la devanture. On a osé ! Et c’était plutôt pas mal ! Les québécois aiment bien mettre tout un tas de trucs sur leur glace. Je me suis laissée tenter par une crème molle au chocolat glaçage chocolat au lait. Il s’agit d’une glace à l’italienne au chocolat. Une fois sur le cône, il la trempe dans un coulis de chocolat liquide qui devient dur mais pas trop au contact du froid… une tuerie!
OUI MESSIEURS, DAME ! JE VIENS DE DIRE DU BIEN D’UNE SPÉCIALITÉ CULINAIRE QUÉBÉCOISE !
Pour la seconde étape, nous nous sommes arrêtés à Saint-Roch-des-Aulnaies dans un camping hors de prix avec un accueil peu aimable et des services nuls. Pas de chance, nous avons encore trouvé de la pluie. Comme lors de notre première nuit de camping, elle s’est mise à tombé au moment du repas. Pas de salle commune pour nous réfugier. Nous avons à nouveau manger dans le coffre de notre bolide japonais. Thomas a fait preuve de beaucoup de flegme et a fait sa petite installation dans la voiture. Une âme de baroudeur, cet enfant! (D’ailleurs aujourd’hui, il me demandait comment on pourrait faire un tour du monde…. Tiens, ça me donne une idée! )
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