Lancement de #févrierécrit

J’ai beau avoir fait 12 ans d’études de psycho, je n’arrive pas à trouver le nom de la pathologie qui caractérise le rapport à mon blog et aux réseaux sociaux.

Pour les réseaux sociaux, je crois que ça se rapproche du syndrome de Stockholm. Je sais que ce sont des monstres, qu’ils font leur beurre sur la haine et les fausses informations. Pourtant, impossible ne pas y aller. Pire ! J’y prends du plaisir, sur Insta notamment.

Pour mon blog, je ne cesse de couiner que je voudrais des lecteurs, des tonnes de lecteurs, des montagnes de lecteurs, des milliards de lecteurs. Comme je le racontais à ma copine Céline du blog Une nouvelle vie, je sais que ce qui fait venir ces cargos de lecteurs : des histoires qui font pleurer et des conseils shopping. J’ai beau le savoir, et ce depuis 15 ans, je m’obstine à écrire des clowneries.

Qu'on m'apporte une camisole ! Mon cas est désespéré. 

Malgré cette conscience accrue de mes pathologies, je n’ai rien trouvé de mieux à dire à Mylène :

et si on faisait un défi écriture en février ?

Bien entendu, je n’ai pas dit « si on faisait un défi d’écriture qui fasse chouiner dans les chaumières« . Ou « si on faisait un défi d’écriture avec des liens sponsorisés pour que les gens achètent un slicer diner. »

Non, j’ai dit :

et si on faisait un défi d’écriture en février ?

Et là, à cet instant, mes toqueries se sont cognées à ces zinzineries. Mylène a sorti une grande feuille, un stylo. Elle a fait des tirets, des sous-tirets, des sous-sous-tirets, des catégories, des sous-catégories, des sous-sous-catégories. Puis a dit :

alors on écrit tout ça? Tu rentres chez toi et tu fais tes catégories.

Sur le coup, je trouvais ça cool. Waouh ! Tout plein d’articles ! Génial.

Et puis au fil des jours, ma grosse flemme de janvier m’a rattrapé. La seule chose que je me voyais être capable d’écrire pour le défi était une liste de course, mais petite. Alors Mylène a eu une autre idée.

Plus simple, elle a même dit.

Elle a sorti une grande feuille, un stylo. Elle a fait des flèches, des flèches, des flèches. Dans tous les sens. Ça se croisait partout. J’étais un peu septique à l’idée que ce soit plus simple. Pour gagner du temps, je lui dis:

J’ai une idée encore plus cool

Au moment où je prononce cette phrase, le seul truc cool qui me venait était de passer le mois de février sous la couette à manger des chocolats et lire des livres. Je savais que je ne pouvais pas lui dire ça. J’avais lancé l’idée du défi d’écriture. Je ne pouvais pas lui proposer une hibernation.

Heureusement, mon cerveau a bien voulu s’activer, un peu. Un éclair de génie… enfin une toute petite étincelle est arrivée.

j’ai vu un truc dans un livre. Alors tu prends des bidules, pis tu fais des machins et c’est marrant. On peut aussi faire des alexandrins.

Alexandrins l’a laissée coite. Alors Mylène a sorti une grande feuille, un stylo. Elle a fait des flèches. Toutes droites. Qui ne se croisent pas. J’ai dit que j’étais d’accord.

Et la semaine du 23 janvier, on écrit un article pour expliquer le principe.

Me voilà donc donc la semaine du 23 janvier.

Face à mon destin.

Je dois vous expliquer le défi #fevrierécrit.

Alors voilà.

Voilà, voilà.

Pour #févrierécrit, on écrit. (je crois que c’était la première flèche de Mylène).

Pour le 1er février, Mylène écrit. (Là c’était la deuxième flèche). Et ensuite c’est moi qui écrit (troisième flèche). Et ainsi de suite jusqu’au 28…

Ah ! S i! Je me souviens d’un autre truc ! Le texte de l’une devra inspirer le texte de l’autre !

Rendez-vous le 1er février pour voir ce que ça donne en vrai!