#févrierécrit : va et vient au théâtre

Fév 4, 2023

« Elève trop timide » et « doit participer » sont les ponctuations de l’intégralité de mes bulletins scolaires. Leurs auteurs seraient étonnés de l’audace (ouf! j’ai réussi à le caser pour le défi #févrierécrit) que j’ai eue en faisant du théâtre.

En 2015-2016 j’animais des ateliers d’écriture. À la fin, les participants devaient monter sur scène pour présenter leur texte. J’avais bien quelques outils pour les préparer. Mais je voulais aller plus loin : ressentir ce que ça faisait de déclamer un texte. Je me suis donc inscrite à un atelier de théâtre de la petite MJC du coin.

Comme pour beaucoup, j’avais d’abord découvert le théâtre à la télé. Par un étranger concours de circonstance que je vous raconterai peut-être dans un autre texte, j’ai été amené durant deux ans à faire des aller-retour sur Paris. Lors de mes séjours, je passais mes soirées dans des salles de spectacle.

Le théâtre, je l’ai aussi énormément fréquenté par ses textes. Je vous le disais il y a deux jours : j’ai détesté la littérature pendant longtemps. Si lire L’espoir de Malraux a été une torture, lire les comédies de Molière et tragédies de Racine ont été une très grande source de plaisir. J’ai même souvenir avoir pris du rab en achetant des pièces qui n’étaient pas au programme.

Bref, le théâtre a toujours été avec moi d’une manière ou d’une autre : à la télé, dans les textes, dans les salles ou sur les planches.

Je crois que c’est vraiment grâce à ces 7 années dans ma petite MJC de coin que mon écriture a pris son envol. Jouer les textes de différents auteurs m’a fait ressentir les couleurs de leurs mots, les rythmes des phrasés.

Mon écriture est théâtre ou n'est pas. 

Vous imaginez donc ma joie en découvrant en début septembre qu’au programme de français de Petit Bouchut était L’Avare.

Bien entendu, en tant que mère absolument merveilleuse, je l’ai emmené la semaine dernière au grand théâtre en face de ma petite MJC du coin découvrir cette pièce.

Lors de la première scène, j’ai prié pour qu’il ne cherche pas à s’échapper du théâtre. Je n’avais pas souvenir que le français d’il y a 400 ans était aussi différent de celui de 2023. Arrivées à la deuxième, les répliques se sont faites de plus en plus familières.

Petit Bouchut rira aux éclats au moment du fameux monologue d’Harpagon. Et je me dirai qu’il me faut absolument relire du théâtre pour partager avec vous la richesse des mots.

Anne-Lise

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1 Commentaire

  1. Aller au théâtre, parfois, le jouer, peut-être dans une autre vie, mais le lire, cela m’arrive rarement. Pourtant, l’un de mes plus forts moments de littérature, adolescente, a été celui de la découverte de la tirade du baiser dans Cyrano d’Edmond Rostand. Ton texte va donc me donner l’envie de la relire !

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Voilà plus de 15 ans que j’écris des histoires plus ou moins proches d’anecdotes personnelles vécues. Avec les mots, je transforme un quotidien somme toute très ordinaire en épopée digne des plus grands chevaliers.

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