BTS CGE – A Table! – Séquence n°2

Août 14, 2024

Bonjour à toutes et à tous !

Je suis ravie de vous retrouver pour ce deuxième cours de culture générale. Comme pour le précédent, j’ai utilisé des intelligences artificielles génératives (IAG) pour m’aider à concevoir ce cours, et je suis impatiente de vous en parler davantage lors de la formation que je proposerai en décembre.

Si vous souhaitez recevoir directement chaque nouveau cours dans votre boîte mail, il vous suffit de vous abonner à mon blog en remplissant le formulaire juste en dessous de cet article.

À très bientôt pour la suite, et bonne lecture !

Le repas dans le contexte familial et social

Séance 1 : Introduction : Le repas, bien plus qu’un simple acte nutritionnel

Le repas, acte quotidien et universel, est bien plus qu’une simple fonction biologique destinée à satisfaire notre faim. Il constitue un véritable moment social, culturel et symbolique, profondément ancré dans nos vies et nos sociétés. Au-delà de l’aspect nutritionnel, le repas revêt de multiples significations et joue un rôle essentiel dans la construction de nos identités individuelles et collectives.

Un acte social fondateur

Le repas est un moment privilégié de partage et d’échange. Il rassemble les individus autour d’une table, favorisant les interactions sociales et le renforcement des liens familiaux, amicaux ou professionnels. C’est au cours des repas que nous apprenons les règles de la vie en société, que nous construisons nos premières relations et que nous transmettons des valeurs. Le repas est ainsi un véritable ciment social, qui contribue à structurer nos vies et à nous donner un sentiment d’appartenance.

Un marqueur culturel

Les pratiques alimentaires varient considérablement d’une culture à l’autre, reflétant les histoires, les traditions et les valeurs propres à chaque société. Les plats, les manières de table, les rituels associés aux repas sont autant d’éléments qui témoignent de la diversité culturelle. Le repas est donc un puissant vecteur d’identité culturelle, qui nous permet de nous distinguer des autres et de nous reconnaître entre nous.

Un acte symbolique

Au-delà de sa dimension sociale et culturelle, le repas est chargé de symboles. Il peut exprimer des sentiments, des émotions, des valeurs. Un repas de fête, par exemple, est souvent associé à la joie, à la célébration et à la reconnaissance. À l’inverse, un repas frugal peut être synonyme de pénurie ou de deuil. Les aliments eux-mêmes peuvent revêtir des significations symboliques, représentant la fertilité, la richesse, la santé ou encore le pouvoir.

Un phénomène en constante évolution

Les pratiques alimentaires évoluent au fil du temps, sous l’influence de nombreux facteurs : les changements sociaux, les progrès technologiques, la mondialisation, les préoccupations environnementales et sanitaires. Les repas pris en famille se font de plus en plus rares, tandis que la restauration rapide et la livraison de repas à domicile se développent. Les régimes alimentaires se diversifient, avec l’émergence de nouvelles tendances comme le végétarisme, le véganisme ou les régimes sans gluten.

Les questions que nous allons aborder

Dans ce cours, nous nous intéresserons plus particulièrement aux dimensions sociales et culturelles du repas. Nous chercherons à comprendre :

  • Comment le repas contribue-t-il à la construction de l’identité individuelle et collective ?
  • Quels sont les rites et les symboles associés aux repas dans différentes cultures ?
  • Comment les pratiques alimentaires ont-elles évolué au cours du temps ?
  • Quels sont les enjeux de l’alimentation dans la société contemporaine ?

En explorant ces différentes questions, nous verrons que le repas est bien plus qu’un simple acte nutritionnel. Il est un phénomène complexe et multidimensionnel, qui mérite d’être étudié sous tous ses aspects.

Objectifs du cours

À l’issue de ce cours, vous serez en mesure :

  • D’analyser les différentes dimensions du repas (social, culturel, symbolique).
  • De comprendre l’importance du repas dans la construction de l’identité.
  • D’identifier les enjeux liés à l’alimentation dans la société contemporaine.
  • De développer un regard critique sur vos propres pratiques alimentaires.

Exemple de déroulement d’une séance:

  1. Brainstorming collectif: Les étudiants associent le mot « repas » à différents concepts.
  2. Présentation d’un diaporama avec des images de repas du monde entier pour illustrer la diversité des pratiques alimentaires.
  3. Visionnage d’un extrait de film mettant en scène un repas emblématique.
  4. Débat: Les étudiants partagent leurs impressions et leurs propres expériences.
  5. Annonce des objectifs du cours et présentation du plan détaillé.

Séance 2 : Le repas comme acte social

Le repas, bien au-delà d’un simple acte nutritionnel, est un véritable ciment social qui structure nos vies et façonne nos relations. Il est le lieu où se tissent les liens familiaux, où se partagent des moments de convivialité et où se transmettent des valeurs.

Le repas en famille : le berceau de la socialisation

La famille constitue le premier cercle social où l’enfant apprend les règles de la vie en société. Le repas familial est un moment privilégié pour transmettre des valeurs, des savoir-faire et des habitudes alimentaires. Autour de la table, l’enfant apprend à partager, à attendre son tour, à respecter les autres. Les conversations, les histoires racontées, les blagues partagées contribuent à renforcer les liens familiaux et à créer une atmosphère de complicité.

Les rôles de chacun

Chaque membre de la famille a un rôle spécifique lors d’un repas. Les parents sont souvent chargés de préparer les repas, de servir à table et de créer une ambiance conviviale. Les enfants, quant à eux, apprennent à mettre la table, à passer les plats et à participer à la conversation. Ces rôles peuvent évoluer au fil du temps, en fonction de l’âge et des responsabilités de chacun.

L’évolution des pratiques alimentaires familiales

Les pratiques alimentaires familiales ont considérablement évolué au cours des dernières décennies. Sous l’influence de la vie moderne, les rythmes de vie se sont accélérés, les repas pris en famille se sont faits plus rares et les modes de consommation ont changé. La restauration rapide, les plats préparés et la livraison de repas à domicile ont gagné en popularité, au détriment de la cuisine faite maison. Ces changements ont des conséquences sur les relations familiales et sur la transmission des valeurs alimentaires.

Le repas et la socialisation

Le repas est bien plus qu’un moment de partage en famille. Il est également un vecteur de socialisation plus large. Les repas pris à l’école, à la cantine ou lors d’événements sociaux permettent aux enfants et aux adolescents de développer leurs compétences sociales, d’apprendre à se comporter en société et de découvrir d’autres cultures alimentaires.

Le repas comme outil de communication non verbale

Au-delà des mots, le repas est un moyen de communiquer de manière non verbale. La façon de manger, de se servir, de choisir les aliments, peut en dire long sur notre personnalité, nos émotions et nos relations avec les autres. Par exemple, refuser un plat peut être interprété comme un manque de politesse, tandis que se resservir abondamment peut témoigner d’une grande appétence.

En conclusion

Le repas est un acte social complexe qui revêt de multiples significations. Il est le lieu où se tissent les liens familiaux, où se transmettent les valeurs et où se construisent les identités. Comprendre les enjeux du repas en famille, c’est mieux saisir les mécanismes de la socialisation et les dynamiques relationnelles au sein d’un groupe.

Pour approfondir ce thème, nous pourrions aborder les questions suivantes :

  • Quels sont les facteurs qui influencent les choix alimentaires d’une famille ?
  • Comment concilier les traditions culinaires familiales avec les nouvelles modes alimentaires ?
  • Quel est l’impact des écrans sur les repas en famille ?
  • Comment les repas peuvent-ils contribuer à l’équilibre psychologique et émotionnel des individus ?

Propositions d’activités pour cette partie :

  • Débat : Quels sont les avantages et les inconvénients des repas pris en famille ?

Séance 3 : Le repas et la culture

Le repas est bien plus qu’un simple acte de consommation ; il est profondément ancré dans les cultures et les traditions. Il est un miroir des sociétés, de leurs histoires, de leurs valeurs et de leurs modes de vie.

Les rituels alimentaires : des marqueurs culturels

Chaque culture possède ses propres rituels alimentaires, souvent liés à des événements particuliers (fêtes religieuses, fêtes nationales, etc.). Ces rituels sont chargés de significations et transmettent des valeurs d’une génération à l’autre. Par exemple, le repas de Noël en France est un moment de partage en famille, où l’on retrouve des plats traditionnels comme la dinde ou la bûche de Noël. Ces rituels contribuent à renforcer le sentiment d’appartenance à une communauté et à pérenniser les traditions.

Les symboles alimentaires : un langage universel

Les aliments eux-mêmes peuvent revêtir des significations symboliques. Par exemple, le pain est souvent associé à la vie, à la prospérité et à l’hospitalité dans de nombreuses cultures. Le vin est un symbole de convivialité et de célébration. Les fruits peuvent représenter la fertilité ou la sagesse. Ces symboles alimentaires varient d’une culture à l’autre, mais ils témoignent tous de l’importance que l’homme accorde à l’alimentation.

Le repas et l’identité culturelle

La cuisine est un élément fondamental de l’identité culturelle. Elle permet de se différencier des autres et de se reconnaître entre membres d’un même groupe. Les plats traditionnels sont souvent associés à un terroir, à une région ou à un pays. Par exemple, la cuisine italienne est réputée pour ses pâtes, la cuisine japonaise pour ses sushis et la cuisine française pour ses vins et ses fromages.

Les tabous alimentaires : des règles sociales

Les tabous alimentaires sont des interdits alimentaires qui varient d’une culture à l’autre. Ils peuvent être liés à des raisons religieuses, hygiéniques ou sociales. Par exemple, les musulmans ne consomment pas de porc, les hindous ne mangent pas de bœuf et les juifs respectent les règles de la cacheroute. Ces tabous alimentaires contribuent à définir l’identité d’un groupe et à le distinguer des autres.

L’évolution des pratiques alimentaires

Les pratiques alimentaires évoluent au fil du temps sous l’influence de nombreux facteurs : les échanges commerciaux, les migrations, la mondialisation, les progrès technologiques, etc. La cuisine fusion, qui mêle les saveurs de différentes cultures, est un exemple de cette évolution. Cependant, les traditions culinaires restent profondément ancrées et continuent d’influencer les choix alimentaires des individus.

En conclusion

Le repas est un phénomène culturel complexe qui reflète l’histoire, les valeurs et les modes de vie d’une société. En étudiant les rituels alimentaires, les symboles, les tabous et les évolutions des pratiques culinaires, nous pouvons mieux comprendre les différentes cultures et leurs spécificités.

Pour approfondir ce thème, nous pourrions aborder les questions suivantes :

  • Comment la cuisine a-t-elle évolué au cours de l’histoire ?
  • Quel est l’impact de la mondialisation sur les pratiques alimentaires ?
  • Comment les nouvelles technologies transforment-elles notre rapport à l’alimentation ?
  • Quel est le rôle de la cuisine dans le tourisme ?

En explorant ces différentes questions, nous pourrons mieux saisir l’importance du repas dans la construction de nos identités et dans la création de liens sociaux.

Propositions d’activités pour cette partie :

Réalisation d’une carte du monde des saveurs: Les étudiants repèrent sur une carte du monde les principaux plats et ingrédients de différentes cultures.

Présentation orale: Chaque étudiant présente son menu et explique les choix qu’il a faits.

Séance 4 : Le repas et les enjeux contemporains

Le repas, au cœur de nos sociétés, est aujourd’hui confronté à de nombreux enjeux qui reflètent les transformations profondes du monde moderne. De la mondialisation à la quête d’une alimentation plus saine et durable, en passant par les défis de la sécurité alimentaire, le repas est au centre de débats complexes et passionnants.

L’évolution des pratiques alimentaires : entre tradition et modernité

Les habitudes alimentaires ont considérablement évolué au cours des dernières décennies. La mondialisation a facilité l’accès à une grande variété de produits alimentaires, tandis que l’urbanisation a modifié les modes de consommation. La restauration rapide, les plats préparés et la livraison à domicile sont devenus des alternatives de plus en plus populaires, notamment chez les jeunes et les actifs. Ces changements ont des conséquences sur notre santé, notre environnement et nos relations sociales.

Les enjeux de l’alimentation durable

L’alimentation est aujourd’hui au cœur des enjeux environnementaux. La production intensive de nourriture, le gaspillage alimentaire et le transport des produits sur de longues distances ont un impact significatif sur les ressources naturelles et le changement climatique. De plus en plus de consommateurs s’engagent en faveur d’une alimentation plus durable, en privilégiant les produits locaux, de saison et issus de l’agriculture biologique.

La sécurité alimentaire : un défi mondial

La sécurité alimentaire est un enjeu majeur pour de nombreuses régions du monde. La malnutrition, la famine et les pénuries alimentaires touchent encore des millions de personnes. Les conflits armés, les catastrophes naturelles et les changements climatiques aggravent cette situation. Assurer une alimentation suffisante et de qualité pour tous est un défi complexe qui nécessite des actions à l’échelle mondiale.

Les régimes alimentaires spécifiques : une diversité croissante

Les régimes alimentaires se multiplient : végétarisme, véganisme, sans gluten, sans lactose… Ces choix alimentaires sont souvent motivés par des raisons éthiques, environnementales ou de santé. Ils reflètent une prise de conscience croissante des consommateurs sur l’impact de leur alimentation sur leur bien-être et sur la planète.

Les défis de la communication autour de l’alimentation

La communication autour de l’alimentation est complexe et souvent source de confusion. Les régimes miracles, les informations contradictoires et les fausses nouvelles se multiplient sur les réseaux sociaux. Il est donc essentiel de développer une culture alimentaire critique et de se renseigner auprès de sources fiables.

En conclusion

Le repas est un enjeu sociétal majeur qui nous concerne tous. Il est au cœur de nombreux débats sur la santé, l’environnement, la justice sociale et la culture. Pour faire face à ces défis, il est nécessaire de développer une approche globale de l’alimentation, qui prenne en compte les dimensions sociales, économiques, environnementales et culturelles.

Pour approfondir ce thème, nous pourrions aborder les questions suivantes :

  • Quel est l’impact de l’industrie agroalimentaire sur notre alimentation ?
  • Comment concilier les enjeux de la sécurité alimentaire avec ceux de la durabilité ?
  • Quel est le rôle des politiques publiques dans la promotion d’une alimentation saine et durable ?
  • Comment les nouvelles technologies peuvent-elles contribuer à améliorer notre alimentation ?

En explorant ces différentes questions, nous pourrons mieux comprendre les enjeux de l’alimentation dans le monde contemporain et agir en conséquence.

Propositions d’activités pour cette partie :

  • Débat : Quels sont les enjeux de l’alimentation durable ?
  • Réalisation d’une affiche: Créer une affiche pour sensibiliser à une problématique liée à l’alimentation (gaspillage, agriculture biologique, etc.).
  • Étude de cas : Analyser une campagne de communication sur l’alimentation.

Anne-Lise

Ne loupez aucun article !

Pour recevoir un mail hebdomadaire avec les derniers articles publiés sur le blog.

J'ai lu et j'accepte la politique de confidentialité de ce site.

2 Commentaires

  1. bonsoir et bravo pour ces deux séquences.
    de quelle façon présentez vous les textes d auteurs au sein de ces séances ?
    cordialement

    Réponse
    • Bonjour Edwige,

      Merci pour vos encouragements !

      Il s’agit de la deuxième année où je vais intervenir en CGE. L’année dernière, j’ai commencé en novembre. Je remplaçais un prof en arrêt maladie. Mes contrats étaient renouvelés de mois en mois. Je travaillais donc en projet (à la fois avec les 1ère et les 2ᵉ année). Pour les 2ᵉ année, je partais justement de corpus d’auteurs. J’ai aussi demandé aux étudiants de réaliser des exposés sur les différents angles des sujets. Je me suis rendue compte que cette organisation n’avait pas été optimale. D’une part, mes étudiants ne travaillent presque pas chez eux. En effet, ils sont en alternance et ont bien du mal à s’organiser.

      D’autre part, leurs lacunes sont nombreuses. Ceci rend difficile la compréhension des corpus et la rétention d’informations. Parmi les problèmes que j’ai repérés, il y a notamment de gros soucis de vocabulaires. Voici quelques perles : « mais c’est où la Normandie? » ça veut dire quoi faire des parallèles? », « c’est quoi une dune ». Même chose avec des concepts de compréhension des enjeux sociaux.
      Concernant ce qu’ils ont pu retenir des exposés de leurs camarades, c’est très restreint. Ils ne prennent pas de notes. Pour réaliser les exposés, ils se sont jetés sur ChatGPT. Évidemment, ils sont collés à leurs téléphones pendant que les autres parlent.

      Cette année, j’ai donc choisi de changer mon fusil d’épaule. Je vais d’abord leur présenter des points théoriques sous forme de cours magistral. Il s’agit des séquences que vous avez pu trouver. Puis je vais leur proposer une activité pour les mettre en mouvement. Afin de vérifier l’acquisition de certaines notions, je leur donnerai un QCM. (Dès qu’ils sont créés, je les posterai sur mon blog). Enfin, je les ferai travailler sur les références bibliographiques.

      Pour les références bibliographiques, j’ai commencé à repérer des textes. Le problème pour mon blog est que je n’ai pas le droit de les reproduire. J’attends donc que les éditeurs sortent des anthologies pour pouvoir les proposer.

      Enfin, je vais aussi commencer l’année par quelques séances de méthodologie universitaires (je pense les poster dans la semaine, ils sont déjà prêt). Je prendrai plus de temps avec les 1ère année sur ce point.

      N’hésitez pas à me partager votre expérience ou à me faire part de vos besoins/envie de contenu !

      Bien à vous,

      Anne-Lise

      Réponse

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *