Si vous me suivez sur Instagram, vous avez certainement vu qu’au mois de février j’ai relevé un défi : écrire et publier un texte tous les deux jours sur Anne-Lise fait des chansons.
À l’issue de ce défi, j’ai reçu un message de ma part de Marie (coucou Marie). En autres choses elle m’écrit :
“ça me fascine la facilité que tu sembles avoir pour sortir des textes super accessibles et naturels…”
Cette remarque sur ma facilité, je l’ai assez souvent. Pourtant à chaque fois, elle me laisse coite.
Lorsqu’on me fait ce retour, il m’est bien difficile d’abonder dans ce sens ou d’affirmer le contraire. Spontanément, je ne peux pas vous dire si écrire est pour moi facile.
Mais je comprends cette impression qui peut se dégager de mes textes. Elle me fait penser à la période où je faisais de la gym. Lors des compétitions, le public a l’impression que c’est facile. C’est vrai que lorsque le mouvement est réussi, c’est facile. Pour en arriver à cette réussite, il faut beaucoup s’exercer. Une simple roue exige des entrainements, des renforcements musculaires, du développement de la souplesse…
Si je me souviens du plaisir que j’avais à réaliser un mouvement parfait, je me souviens aussi du bonheur que je ressentais d’aller aux entrainements.
De par mon tempérament, l’effort me procure du plaisir.
Pour en revenir à l’écriture, c’est vrai que j’ai une grande pratique. Néanmoins, le blocage face à la page blanche est mon quotidien.
Je suis comme tout le monde.
Comme tout le monde ou presque.
Je crois que la seule chose que me distingue par rapport la quasi-totalité des personnes qui écrivent, ce sont mes 15 ans de recherche en psychologie.
15 ans à comprendre ce qui se passe dans la tête des gens quand ils écrivent. 15 ans à accumuler l’état de l’art. Je pense pouvoir affirmer, sans trop me vanter, que je connais tout sur le sujet d’un point de vue scientifique. D’un point de vue théorique, je sais exactement tout ce qui freine le processus d’écriture.
C’est donc certainement pour ça que lorsque je prends le clavier, je ne me mets pas trop la rate au court-bouillon.
Je sais que mes blocages sont les mêmes que tout le monde.
Évidemment ce qui me débloque, ce sont aussi mes connaissances linguistiques. Je connais quelques astuces d’écriture pour se sortir d’un mauvais pas.
Et depuis toutes ces années, je sais aussi que je ne suis pas la seule à pouvoir écrire d’une manière qui parait facile.
Alors, si vous sentez que votre texte est raplapla, si vous avez l’impression que ce que vous écrivez ne va intéresser personne, essayer donc quelques-unes de mes astuces :
- supprimez les verbes faibles (permettre, faire, avoir, être)
- variez la longueur de vos phrases. Faites même quelques phrases juste avec un mot
- enlevez tous les mots de liaison. Et les adverbes aussi, du temps que vous y êtes.
- essayez d’ajouter une expression désuète
- mettez de la couleur avec des adjectifs
Si malgré ces conseils, vous vous sentez dans l’impasse, prenez rendez-vous avec moi >> ici
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