Après avoir lu des ouvrages techniques, au second semestre mes étudiants auront à lire un roman. Comme je l’expliquais dans un précédent article, il est indispensable qu’ils comblent leurs lacunes en ponctuation et en syntaxe. Pour pouvoir rédiger des textes marketing percutants, ils doivent aussi développer leur style d’écriture : mettre du rythme et des couleurs dans leurs textes.
Ils devront choisir un livre parmi la bibliographie ci-dessous et réaliser un ensemble d’activités autour. Dites-moi en commentaires si vous souhaitez que je vous les présente dans un autre article.
Pour construire cette bibliographie, j’ai commencé par regarder la sélection de Tom et Nathan Lévêque dans leur ouvrage « En quête d’un grand peut-être: guide de littérature ado. » En le parcourant, j’ai pensé à des ouvrages en littérature pour enfant et pour adulte qui pourraient être pertinents.
J’ai pris comme critères de sélection : le vocabulaire coloré, la syntaxe affûtée et/ou la construction du récit. Dernier point non négligeable, j’ai lu tous les romans proposés. Puisque je vais devoir évaluer mes étudiants sur leur lecture, il faut que je connaisse les textes.
Cette bibliographie sera enrichie au fur et à mesure de mes découvertes.
- Anne-Laure BONDOUX « L’aube sera grandiose »
« Ce soir, Nine, seize ans, n’ira pas à la fête de son lycée. Titania, sa mère, en a décidé autrement. Elle embarque sa fille vers une destination inconnnue, une cabane isolée, au bord d’un lac. Il est temps de lui raconter l’existence d’un passé qu’elle lui a soigneusement caché. Commence alors une nuit entière de révélations…Et quand l’aube se lèvera sur le lac, plus rien ne sera comme avant. »
- Clémentine BEAUVAIS « Les petites reines »
« Sacrées « Boudins de l’année » sur Facebook, Mireille, Astrid et Hakima sont décidées à ne pas se lamenter tout l’été. En selle ! Direction Paris, et la garden-party de l’Elysée où elles ont chacune une excellente raison de se rendre. Tandis que les « boudinettes » pédalent, les réseaux s’emballent… »Les petites reines c’est le voyage initiatique de quatre personnages qui ont toutes les raisons de se plaindre, mais qui décident, à la place, d’en rire, et de partir pédaler sur 500 km. »
- Marie DESPLECHIN « Le journal d’Aurore »
« Douze février. On peut ruiner sa vie en moins de dix secondes. Je le sais. Je viens de le faire. Là, juste à l’instant. J’arrive à la porte de l’immeuble, une modeste baguette dans la main et la modeste monnaie dans l’autre, quand Merveille-Sans-Nom surgit devant moi. Inopinément. À moins de cinq centimètres (il est en train de sortir et je m’apprête à entrer, pour un peu on s’explose le crâne, front contre front). Il pose sereinement sur moi ses yeux sublimes. Je baisse les miens illico, autant dire que je les jette… »
- Timothée DE FOMBELLE « Vango »
« Paris, 1934. Devant Notre-Dame, une poursuite s’engage au milieu de la foule. Le jeune Vango doit fuir. Fuir la police qui l’accuse, fuir les forces mystérieuses qui le traquent. Vango ne sait pas qui il est. Son passé cache de lourds secrets. Des îles siciliennes aux brouillards de l’Écosse, tandis qu’enfle le bruit de la guerre, Vango cherche sa vérité. »
- John GREEN « Où es-tu Alsaka? »
« Miles Halter a seize ans mais n’a pas l’impression d’avoir vécu. Assoiffé d’expériences, il quitte le cocon familial pour le campus universitaire : ce sera le lieu de tous les possibles, de toutes les premières fois. Et de sa rencontre avec Alaska. La troublante, l’insaisissable Alaska Young, insoumise et fascinante. Amitiés fortes, amour, transgression, quête de sens : un roman qui fait rire, et fondre en larmes l’instant d’après… »
- Mark HADDON « Le bizarre incident du chien pendant la nuit »
« – Il a 15 ans et s’appelle Christopher Boone.
– Il excelle en mathématiques et adore Sherlock Holmes.
– Il ne comprend rien aux relations humaines.
– Il aime les diagrammes, les listes, la vérité.
– Il déteste le jaune et le marron.
– Il ne supporte pas qu’on le touche.
– Pour lui, 4 voitures rouges à la file sont synonymes de « Bonne journée » ; 3 voitures rouges : d’une « Assez bonne journée » ; 5 voitures rouges : d’une « Super bonne journée ».
– Il est autiste et porte en lui une part de génie.
Quand, un jour,… »
- Alice KUIPERS « Ne t’inquiète pas pour moi »
« Une correspondance par Post-it sur le frigo entre une mère et sa fille. Chaque jour, elles se parlent par messages interposés, de la simple note jetée pour rappeler de ne pas oublier d’acheter le lait au message personnel et intime. Lorsque la mère tombe gravement malade, le temps presse mais l’espoir demeure jusqu’à la fin. »
- Marie-Aude MURAIL « Maïté coiffure »
« Louis Feyrières doit faire un stage d’une semaine, comme tous les élèves de troisième. Où ? Il n’en sait rien. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’aime pas l’école et qu’il ne se sent bon à rien. « J’ai ma coiffeuse qui prend des apprentis, dit Bonne-Maman, lors d’un repas de famille. Stagiaire, c’est presque pareil. » Coiffeur ? C’est pour les ratés, les analphabètes, décrète M. Feyrières qui, lui, est chirurgien. Louis se tait. Souvent. Mais il observe. Tout le temps. Comme il n’a rien trouvé d’autre, il entre comme stagiaire… »
- Anna GAVALDA « 35 kilos d’espoir »
» Tout ce qui se passe à l’école, c’est comme si c’était du chinois pour moi. Ça rentre par une oreille et ça ressort de l’autre. «
Grégoire déteste tellement l’école qu’en sixième, il a déjà redoublé deux fois. Le seul endroit qu’il aime, son refuge, c’est le cabanon de son grand-père Léon, avec qui il passe des heures à bricoler. Pourtant, quand Grégoire est renvoyé du collège, cette fois, Léon est furieux. Il renonce à consoler son petit-fils et lui refuse sa protection. Il est peut-être temps pour Grégoire d’accepter.. »
Bertrand SANTINI « Le journal de Gurty »
« » Moi, c’est Gurty (quand j’étais petite, je croyais que je m’appelais « Arrête », mais en fait non). Aujourd’hui, c’était le premier jour des vacances. Gaspard et moi, on a pris le train pour la Provence. Gaspard, c’est mon humain. Il est gentil, joueur, fidèle…et quelle propreté ! En arrivant dans notre cabanon provençal, j’étais si excitée que je faisais des petits bonds, comme quand j’ai des vers. Le vestibule sentait toujours le fenouil, le salon toujours le thym, la cuisine toujours l’andouille et mon panier toujours… »
- Philippe DELERME » Premières gorgées de bière »
« C’est facile, d’écosser les petits pois. Une pression du pouce sur la fente de la gousse et elle s’ouvre, docile, offerte. Quelques-unes, moins mûres, sont plus réticentes – une incision de l’ongle de l’index permet alors de déchirer le vert, et de sentir la mouillure et la chair dense, juste sous la peau faussement parcheminée. Après, on fait glisser les boules d’un seul doigt. La dernière est si minuscule. Parfois, on a envie de la croquer. Ce n’est pas bon, un peu amer, mais frais comme la cuisine de onze heures,… »
- Caroline CARLSON « Le plus grand détective de tous les temps »
« À Colebridge, les habitants sont fascinés par les enquêtes policières et les scènes de crime. La moitié d’entre eux sont détectives, les autres, des criminels.
C’est là que vit Toby. Depuis qu’il a perdu ses parents, les ennuis ne le lâchent pas. Accueilli puis rejeté par tous les membres de sa famille, le voici chez son « ultime parent », le détective Gabriel Montrose. Mais les affaires vont mal pour l’agence Montrose… Toby risque de retourner à l’orphelinat ! »
- Mikael Bergstrand « Les plus belles mains de Dehli »
« Göran Borg, divorcé, la cinquantaine, vient de se faire virer. Il accepte de suivre en Inde son ami Erik, animateur de voyages organisés. Là-bas, il découvre un nouveau monde et rencontre la belle Preeti, directrice d’un salon de manucure, qui va bientôt faire chavirer son coeur, ses préjugés d’Occidental, et peut-être même son existence tout entière… Un roman léger, coloré et réjouissant, par celui qui est considéré en Suède comme le pendant masculin de Katarina Mazetti. »
- Simone Lea Allegria « Le grand art »
« Paul Vivienne a tout vendu. Le commissaire-priseur a dispersé des palais entiers, des bols en argent, des vieux machins que l’on fait briller depuis des siècles.Aujourd’hui, la partie lui échappe. Il ne maîtrise ni les réseaux sociaux ni les enchères en ligne. Paul Vivienne rejoint ses ombres. Jusqu’à ce qu’il découvre un mystérieux retable au fin fond d’une chapelle toscane. Vivienne le désabusé a une épiphanie : il tient son dernier coup. Un tableau d’église, vraiment ? »
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